Un peu d’histoire...
1.- L’homme de la préhistoire ne mangeait pas de céréales, il se nourrissait de la chasse et la cueillette. Les céréales ont était introduites avec l’agriculture, il y a environ 11.000 ans, cet-a-dire, très récemment dans l’histoire de l’humanité qui commence il y a 7 millions d'années. Cette période n’est pas suffisante pour que les hommes se soient adaptés à cet aliment, selon le Dr. Seignalet.
2.- Le déclin des grandes civilisations du passé, comme la civilisation égyptienne, peut s'attribuer à une agriculture du blé et une consommation du lait intensive. Selon Michel Dogna, l’homme post-agricole avait les os friables, les dents abîmées et soufrait de maladies chroniques. Par contre, le pré-agricole, était grand et mince, avait des os forts et dense, des dents saines et ne présentait pas de traces de maladies.
3.- Le blé est une plante mutée depuis son origine. Il résulte de l’hybridation de l’herbe folle et la petite épeautre. Au cours des vingt derniers siècles ils ont subi beaucoup de transformations pour augmenter la productivité et la teneur en gluten et améliorer la panification. Le blé originel était diploïde (2 jeux de chromosomes = 14 chromosomes). De mutations en mutations se forme le blé dur et le blé tendre ou froment qui sont tetraploïdes et hexaploïdes (28 et 42 chromosomes) respectivement. Nos enzymes digestives ne reconnaissent pas ces blés mutés. Le maïs, l’orge, seigle, avoine et millet ont subi le même sort. Le seule qui est restée la même depuis son origine est le riz.
Propriétés du gluten
4.- Le mot gluten vienne de la racine “glu”, qui signifie colle. En effet, le gluten est employé comme colle dans plusieurs applications industrielles comme les timbres, les enveloppes, étiquettes pour verre, adhésif pour bois, papier et films alimentaires, etc.
Effets du gluten sur l’organisme: système immunitaire, système neurologique
5.- Le gluten forme un mucus dans l’intestin, une masse collante qui a plusieurs effets:
Il empêche la correcte absorption des aliments.
6.- Ce mucus agit sur plusieurs souches de bactéries qui se nourrissent des protéines du gluten qui n’ont pas été digérés par les enzymes et qui servent d’aliment aux bactéries indésirables de l’intestin et donnent lieu à une dysbiose intestinale ou déséquilibre de la flore intestinale, avec un excès de mauvaises bactéries et un manque de lactobacilles ou bonnes bactéries. Or, la dysbiose intestinale est la cause de plusieurs maladies, car les lactobacilles forment partie des défenses de l’organisme et les mauvaises bactéries on un effet neurotoxique, surchargent le foie et peuvent migrer vers toutes les autres parties du corps et créer tout type de maladies.
7.- L’organisme doit excréter ce mucus. Mais si les émonctoires ou organes d’excrétion (foie, reins, intestin, poumons, peau) sont déjà surmenés, l’élimination n’est pas possible, et et les maladies respiratoires pour l’éliminer apparaissent: les rhumes, rhino-pharyngites, bronchites, grippes, etc.
8.- Le gluten est à l’origine de la maladie coeliaque, une réaction aux anticorps IgA contre la gliadine du blé, la sécaline du seigle et hordéine de l’orge et auto-anticorps anti-transglutaminase. Les personnes touchées par cette maladie ont un intestin avec les villosités endommagées et l’absorption de la nourriture qu'ils mangent est très diminuée.
La maladie coeliaque est dépistée avec un examen d’anticorps IgA et une biopsie intestinale.
9.- Le gluten produise aussi des peptides opioïdes. Il s’agit de morceaux de gluten mal digéré qui passent dans le sang et arrivent aux cerveau. Là, ces peptides peuvent se fixer aux récepteurs opioïdes du cerveau et altérer la communication des neurotransmetteurs. , Comme a était découvert par le scientifique le Pr. Karl Reichelt, le résultat des peptides opioïdes est le développement de plusieurs maladies neurologiques et du troubles du comportement. Aussi, les cellules immuno-compétentes (lymphocytes ou globules blancs) ont des récepteurs pour les peptides opioïdes d’origine alimentaire (gluten) de façon que on diminue la réponse des lymphocytes contre les infections. En concret, la mobilité des leucocytes est inhibé. Alors, avec un système immunitaire affaibli on est plus souvent malade.
Pour déceler si un déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, autisme, squizophrénie, épilepsie, dépression, TICS et TOCS, dyslexie, phobies, etc, sont causés par les peptides opioïdes il existe le test de la Peptidurie développé par le Pr. Karl Reichelt. Pour en savoir plus: cette article.
La sensibilité au gluten
10.- La maladie coeliaque est connue depuis très longtemps, au XIXe siècle, mais elle n'était pas trop connue par les médecins modernes, sauf les dernières années, où la diagnose de la maladie coeliaque semble augmenter.
Mais jamais on avait reconnu la maladie de la “sensibilité au gluten” par la médecine jusqu’à l’année dernière, lorsqu'a été célébré le première consensus sur la sensibilité au gluten.
Alors, il est claire que pour un grand nombre de personnes: les coeliaques, les intolérants et les sensibles au gluten, la santé s'améliore sensiblement lorsque l’ingestion de produits avec gluten s’arrête. La sensibilité au gluten, qui toucherait un 10% de la population, au contraire de l’intolérance et l’allergie, n’a aucune réponse immunologique au gluten, mais les personnes se voient retrouver leur santé avec le régime d’éviction.
Pour découvrir si on est sensible aux gluten on peut faire des tests d’anticorps IgG et IgA au gluten. Mais encore, il est possible que les résultats de ces tests soient négatifs mais d'avoir quand même une amélioration de la santé avec un régime sans gluten.
Au "Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry", un article concernant le sensibilité au gluten on peut lire que la sensibilité au gluten peut être des fois une maladie neurologique exclusivement, sans besoin de derangements intestinaux.
Bibliographie:
1.- L’homme de la préhistoire ne mangeait pas de céréales, il se nourrissait de la chasse et la cueillette. Les céréales ont était introduites avec l’agriculture, il y a environ 11.000 ans, cet-a-dire, très récemment dans l’histoire de l’humanité qui commence il y a 7 millions d'années. Cette période n’est pas suffisante pour que les hommes se soient adaptés à cet aliment, selon le Dr. Seignalet.
2.- Le déclin des grandes civilisations du passé, comme la civilisation égyptienne, peut s'attribuer à une agriculture du blé et une consommation du lait intensive. Selon Michel Dogna, l’homme post-agricole avait les os friables, les dents abîmées et soufrait de maladies chroniques. Par contre, le pré-agricole, était grand et mince, avait des os forts et dense, des dents saines et ne présentait pas de traces de maladies.
3.- Le blé est une plante mutée depuis son origine. Il résulte de l’hybridation de l’herbe folle et la petite épeautre. Au cours des vingt derniers siècles ils ont subi beaucoup de transformations pour augmenter la productivité et la teneur en gluten et améliorer la panification. Le blé originel était diploïde (2 jeux de chromosomes = 14 chromosomes). De mutations en mutations se forme le blé dur et le blé tendre ou froment qui sont tetraploïdes et hexaploïdes (28 et 42 chromosomes) respectivement. Nos enzymes digestives ne reconnaissent pas ces blés mutés. Le maïs, l’orge, seigle, avoine et millet ont subi le même sort. Le seule qui est restée la même depuis son origine est le riz.
Propriétés du gluten
4.- Le mot gluten vienne de la racine “glu”, qui signifie colle. En effet, le gluten est employé comme colle dans plusieurs applications industrielles comme les timbres, les enveloppes, étiquettes pour verre, adhésif pour bois, papier et films alimentaires, etc.
Effets du gluten sur l’organisme: système immunitaire, système neurologique
5.- Le gluten forme un mucus dans l’intestin, une masse collante qui a plusieurs effets:
Il empêche la correcte absorption des aliments.
6.- Ce mucus agit sur plusieurs souches de bactéries qui se nourrissent des protéines du gluten qui n’ont pas été digérés par les enzymes et qui servent d’aliment aux bactéries indésirables de l’intestin et donnent lieu à une dysbiose intestinale ou déséquilibre de la flore intestinale, avec un excès de mauvaises bactéries et un manque de lactobacilles ou bonnes bactéries. Or, la dysbiose intestinale est la cause de plusieurs maladies, car les lactobacilles forment partie des défenses de l’organisme et les mauvaises bactéries on un effet neurotoxique, surchargent le foie et peuvent migrer vers toutes les autres parties du corps et créer tout type de maladies.
7.- L’organisme doit excréter ce mucus. Mais si les émonctoires ou organes d’excrétion (foie, reins, intestin, poumons, peau) sont déjà surmenés, l’élimination n’est pas possible, et et les maladies respiratoires pour l’éliminer apparaissent: les rhumes, rhino-pharyngites, bronchites, grippes, etc.
8.- Le gluten est à l’origine de la maladie coeliaque, une réaction aux anticorps IgA contre la gliadine du blé, la sécaline du seigle et hordéine de l’orge et auto-anticorps anti-transglutaminase. Les personnes touchées par cette maladie ont un intestin avec les villosités endommagées et l’absorption de la nourriture qu'ils mangent est très diminuée.
La maladie coeliaque est dépistée avec un examen d’anticorps IgA et une biopsie intestinale.
9.- Le gluten produise aussi des peptides opioïdes. Il s’agit de morceaux de gluten mal digéré qui passent dans le sang et arrivent aux cerveau. Là, ces peptides peuvent se fixer aux récepteurs opioïdes du cerveau et altérer la communication des neurotransmetteurs. , Comme a était découvert par le scientifique le Pr. Karl Reichelt, le résultat des peptides opioïdes est le développement de plusieurs maladies neurologiques et du troubles du comportement. Aussi, les cellules immuno-compétentes (lymphocytes ou globules blancs) ont des récepteurs pour les peptides opioïdes d’origine alimentaire (gluten) de façon que on diminue la réponse des lymphocytes contre les infections. En concret, la mobilité des leucocytes est inhibé. Alors, avec un système immunitaire affaibli on est plus souvent malade.
Pour déceler si un déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, autisme, squizophrénie, épilepsie, dépression, TICS et TOCS, dyslexie, phobies, etc, sont causés par les peptides opioïdes il existe le test de la Peptidurie développé par le Pr. Karl Reichelt. Pour en savoir plus: cette article.
La sensibilité au gluten
10.- La maladie coeliaque est connue depuis très longtemps, au XIXe siècle, mais elle n'était pas trop connue par les médecins modernes, sauf les dernières années, où la diagnose de la maladie coeliaque semble augmenter.
Mais jamais on avait reconnu la maladie de la “sensibilité au gluten” par la médecine jusqu’à l’année dernière, lorsqu'a été célébré le première consensus sur la sensibilité au gluten.
Alors, il est claire que pour un grand nombre de personnes: les coeliaques, les intolérants et les sensibles au gluten, la santé s'améliore sensiblement lorsque l’ingestion de produits avec gluten s’arrête. La sensibilité au gluten, qui toucherait un 10% de la population, au contraire de l’intolérance et l’allergie, n’a aucune réponse immunologique au gluten, mais les personnes se voient retrouver leur santé avec le régime d’éviction.
Pour découvrir si on est sensible aux gluten on peut faire des tests d’anticorps IgG et IgA au gluten. Mais encore, il est possible que les résultats de ces tests soient négatifs mais d'avoir quand même une amélioration de la santé avec un régime sans gluten.
Au "Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry", un article concernant le sensibilité au gluten on peut lire que la sensibilité au gluten peut être des fois une maladie neurologique exclusivement, sans besoin de derangements intestinaux.
Bibliographie:
- "Prenez en main votre santé", Michel Dogna
- "L'alimentation ou la troisième médecine", Dr Jean Seignalet
- "Wheat", http://en.wikipedia.org/wiki/Wheat
- "Gluten Causes Gastrointestinal Symptomes in Subjects Without Celiac Disease: A Double-Blind Randomized Placebo-Controlled Trial", http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21224837
- "Naissance d'une nouvelle pathologie: la Gluten Sensitivity", Dr. Schar Institute, http://www.drschaer-institute.com/smartedit/documents/yourlife/dsif_03-2011_fr_internet.pdf
- "Does gluten sensitivity in the absence of coeliac disease exist?", British Medical Journal, http://www.bmj.com/content/345/bmj.e7907
- "Gluten sensitivity as a neurological illness", Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, http://jnnp.bmj.com/content/72/5/560.full
- "Celiac Disease vs. Gluten Sensitivity or Gluten Intolerance", David Greenberg, http://www.celiac.com/articles/23091/1/Celiac-Disease-vs-Gluten-Sensitivity-or-Gluten-Intolerance/Page1.html
- "Opioid Receptor Ligands Derived from Food Proteins", H. Teschemacher,http://xa.yimg.com/kq/groups/18630837/685088275/name/Exorphins.pdf
- “Can the pathophysiology of autism be explained by the nature of the discovered urine peptides?”, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12608733
- “Urine peptide patterns in children with milder types of autism”, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16732341
- “The Effect of Gluten-Free Diet on Urinary Peptide Excretion and Clinical State in Schizophrenia”, http://www.orthomolecular.org/library/jom/1990/pdf/1990-v05n04-p223.pdf
- “Genetic and dietary factors related to schizophrenia”, http://www.scirp.org/journal/PaperInformation.aspx?paperID=16560